A qui profite le crime ?
I.E.O.M. Rapport décembre 2006
L’endettement bancaire des ménages
Polynésiens
La dette bancaire des ménages polynésiens, composée à 57 % de crédits immobiliers, a fortement progressé ces dernières années, notamment à un rythme supérieur à celui de leurs revenus. De 9 % en moyenne sur la période 2001-2005, cette croissance s’explique par une très forte demande de prêts immobiliers mais également par celle des crédits à la consommation notamment pour financer l’acquisition d’automobiles.
La dette des ménages polynésiens demeure globalement solvable au regard de l’évolution des incidents de paiements. Ces derniers ressortent plutôt en repli et les taux moyens d’endettement restent en dessous des taux métropolitains. Néanmoins, le niveau et l’évolution des créances douteuses invitent à conserver une certaine vigilance sur l’endettement bancaire des ménages et sur leur vulnérabilité.
Lors d’un débat récent sur tahitiradiococotier.com, un interneaute écrit ce commentaire :
- Si les banques faisaient correctement leur travail, elles contrôleraient l'octroi de ces crédits qui ont surendetté la population à bas revenu. Permettre d'acheter un 4X4 polluant sur un crédit de 7 ans est un scandale. Il y a 20 ans, il n'y avait que des 504 breaks et les ventes de pick-up ont explosés avec l'aide de ses banquiers-endetteurs.
Réponse d’un autre internaute :
- " Si les banques
faisaient correctement leur travail,… "
Elles font correctement leur travail en faisant fructifier leurs actifs.
Accorder des prêts de véhicules sur 7 ans alors que ceux-ci s’amortissent sur 5 ans et que le prix de l’entretien commence à bien se faire sentir après 3 ans n’a aucune incidence sur l’état d’âme
du fric.
Teva Rofritch, lorsqu’il était ministre des finances, a essayé de négocier avec elles pour réduire la durée du prêt de 2 ans. Le
problème (pour elles) est que cette mesure ferait augmenter le montant des mensualités, ce qui réduirait considérablement le nombre de clients qualifiés.
Conclusion : les banques font correctement leur travail.
Conclusion de la conclusion : les banques (compétence d’Etat) s’en foutent complètement de l’endettement des ménages.
HUMOUR :
Pourquoi un banquier n'épouse-t-il jamais sa maîtresse ?
- On n'échange jamais un bon de jouissance contre une obligation !