L’ENTENTE CORDIALE
VOLONTÉ POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE
L'Entente cordiale est le fruit des efforts diplomatiques cherchant à dépasser les différends pour aboutir à une alliance nécessaire du Royaume-Uni et de la France. Après les tentatives du roi Louis-Philippe, ce n'est qu'au tout début du XXe siècle, en 1904, que Paul Cambon et Léon Geoffray surent convaincre le ministre français des Affaires étrangères Delcassé, qui surmonta les réticences françaises attisées par Fachoda et appuya leur démarche de sa volonté politique. On reparla alors d'Entente cordiale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Entente_cordiale
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En Polynésie
Le 7 juillet 2007, alias 7/7/7, un seul et même peuple se réconciliait : Les deux principaux partis politiques (Tahoeraa et Tavini) se mettaient enfin d’accord et signaient l’Entente Cordiale.
Un extrait : « Depuis 30 ans le Tahoera’a Huiraatira, partisan de l’autonomie de la Polynésie au sein de la République française et le Tavini Huiraatira, partisan de l’indépendance de la Polynésie, s’opposent radicalement en toutes circonstances. Cette attitude intransigeante constitue un obstacle à tous les projets de développements économique social et culturel qui requiert un large consensus de la population et de ses élus. »
Quel bonheur de voir, après tant d'années de vaines disputes, ce même peuple, ces même familles, cette même société qui se retrouvaient enfin, qui se reconnaissaient, qui s'embrassaient.
Tous les espoirs étaient permis….
Malgré la dissolution de l’assemblée par le gouvernement français, une nouvelle loi électorale et de nouvelles élections en février 2008, l’entente cordiale du 7/7/7 perdurait.
Bien sur cette entente n’était pas du goût du gouvernement français qui a toujours favorisé la zizanie pour mieux régner. Il fallait compter aussi avec les « rats », ceux qui s’engraissent toujours grâce à la discorde, aux jalousies et aux désaccords entre les partis. Enfin, les vieux leaders qui ont du mal à lâcher une partie de leur pouvoir….
Et aujourd'hui, le gouvernement français, toujours pour diviser, nous impose une nouvelle loi électorale avec huit sections alors qu'une seule suffirait comme en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion (et toujours 57 représentants).
Ce rêve n’aura duré que quelques mois, nous voici revenu à la case départ : d’un côté les soi-disant autonomistes séparés en plusieurs clans, de l’autre les vrais autonomistes qui se disent indépendantistes, l’ensemble partagé par des intérêts particuliers… et au milieu le peuple qui se fout totalement de ses nuances, étant beaucoup plus préoccupé par des fin de mois difficiles (ceux qui ont le mois complet difficile, sont de plus en plus nombreux) !
Espérons qu’avec la mise en retraite des vieux leaders, leurs successeurs retrouveront la voie de l’Entente Cordiale. Mais n’attendons pas trop, car eux aussi, bientôt, ils seront « vieux »…
« Même le pain blanc, s'il est rassis, fait des croûtons et perd sa mie. » (Anonyme)