PHAROAH SANDERS
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Pharoah Sanders, né Farrell Sanders, le 13 octobre 1940 à Little Rock (Arkansas) est un saxophoniste de jazz.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pharoah_Sanders
« KARMA »
Titres :
"The Creator Has a Master Plan" (Sanders, Thomas) (32:46)
"Colors" (Sanders, Thomas) (5:37)
Personnels :
Pharoah Sanders - Sax Tenor
Leons Thomas - Percussion / Vocals
Julius Watkins - French Horn
James Spaulding - Flute (on track 1)
Lonnie Liston Smith - Piano
Reggie Workman - Bass
Richard Davis - Bass (on track 1)
Ron Carter - Bass (on track 2)
Billy Hart - Drums (on track 1)
Freddie Waits - Drums (on track 2)
Nathaniel Bettis - Percussion (on track 1)
All songs
written by Pharoah Sanders and Amos Leon Thomas.
Recorded at RCA Studios, New York on February 14 & 19, 1969.
Reissue producer: Michael Cuscuna.
Descriptions du produit
Une œuvre à mettre en parallèle avec Thembi, "Naima" ou "Black Unity", c'est-à-dire une période (fin des années 60 et un peu au-delà) durant laquelle le saxophoniste ténor Pharoah Sanders recherchait, à l'instar de son mentor John Coltrane, une spiritualité dans la musique. Il se disait lui-même attiré par toutes les religions, pourvu qu'elles délivrent le message d'un Créateur (d'où son succès "The Creator Has a Master Plan"). Le jeu de Sanders balance comme toujours entre différentes octaves, se cherche une identité dans des envolées impressionnantes, déniche des timbres inédits et des tessitures surprenantes. Karma est, à ce titre, un album phare de la carrière protéiforme de cet artiste. On retrouve cette puissante envergure spirituelle dans ses compositions qui enchaînent de longs prologues et des dialogues intelligents entre instrumentistes. C'est aussi l'une des dernières bornes "acoustiques" de Sanders avant des années 70 plus "électriques". --Eric Frank
Commentaires sur amazon.fr :
Le calme après la tempête, par Yann Poncelet (PARIS)
Vraisemblablement le meilleur disque de Pharoah Sanders, Karma est un voyage spirituel réellement déroutant dont vous reviendrez changé.
Pharoah sanders nous entraîne en douceur mais irrémédiablement vers des paysages sonores réellement surprenant, à l'extrème pointe du Free Jazz. En bon guide il nous ramène à bon port après nous avoir fait découvrir des régions du Jazz rarement explorées, confirmant par la même une virtuosité et une maîtrise surprenante. Un disque réellement éblouissant.
Incandescent, par Dale Cooper (The Black Lodge) –
Ce disque de 1969 est probablement l'un des plus radicaux enregistrés par Pharoah Sanders, saxophoniste tourné aussi bien vers le free que vers ses
racines africaines, et ancien acolyte de John Coltrane.
Entouré comme à son habitude d'un grand nombre de (co)percussionnistes, ainsi que du pianiste Lonnie Liston Smith et du chanteur Leon Thomas, Sanders s'aventure dans une longue composition de
plus de trente minutes, "The Creator has a master plan", étirée et contrastée, surprenante et bariolée. On atteint le point culminant vers le milieu du morceau, avec un solo vocal délirant
soutenu par un combo en effervescence.
Ecouter ce titre demande un effort d'attention particulier, mais cela en vaut la peine, et plaira aux amateurs de Coltrane et de l'Art Ensemble of Chicago.
On a droit à une seconde plage, comparativement beaucoup plus courte, mais surtout plus sereine et méditative. Le calme APRES la tempête.
La musique :
Mise en garde pour
ceux qui ne sont pas amateur de free-jazz...
The creator has a master plan - 32:47
Colors - 05:40