PLAN DE REDRESSEMENT (3)
Fiche de synthèse globale
du chiffrage des opérations du plan de redressement des comptes du Pays
Je ne peux pas publier ce document sur le blog, il fait 107 pages et dans un format image. Mais vous pouvez le lire et le télécharger sur le site de la Vice-présidence :
http://www.vp.gov.pf/sites/default/files/Chiffrage%20du%20plan%20de%20redressement.pdf
Les gains escomptés sur les exercices 2011, 2012 et 2013 s’élèveront à
54.189.786.488 francs CFP
Voici le commentaire que j'ai passé sur Charlie's blog
http://charlie2raromatai.wordpress.com/
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Je viens de parcourir (assez rapidement) le « Chiffrage du plan de redressement », 107 pages.
Ma première impression, c’est la consternation. Ce plan est l’application pure et simple du rapport Bolliet.
J’avais, en son temps, critiqué ce rapport digne d’un petit soldat du gouvernement UMP de la France (DIALOGUE DE SOURDS (2) ).
C’est à dire : pour redresser l’exploitation déficitaire d’un Pays, on diminue le pouvoir d’achat, on crée des chômeurs, on vend les « bijoux de famille » et on contracte des emprunts. Exactement l’inverse de ce qu’il faut faire.
Alors, ou le gouvernement UMP se trompe, ou la gestion d’un pays est totalement différente de la gestion d’une entreprise… ou il faut que je retourne à l’école car je me suis trompé pendant 45 ans !!!
J’avais reçu, il y a une dizaine de jour, le rapport d’information financière 2011 (de la vice-présidence). J’avais été satisfait de ce rapport et, même, j’étais optimiste pour la suite (c’est à dire pour un éventuel « plan de redressement »).
Hors ce « Chiffrage… » annonce une catastrophe.
Précédents articles :
C’est du pur système Sarkozy, certainement influencé par Frédéric Bastiat, brillant économiste du 19ème siècle dont les conceptions ont influencées deux chefs d’état distingués : Ronald Reagan et Margaret Tatcher.
Personnellement, je préfère les théories de John Maynard Keynes, économiste anglais de fin 19ème/début 20ème siècle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Keynes
« En ce qui concerne la propension à consommer, l’Etat sera conduit à exercer sur elle (NDLR : vie économique) une influence directrice par sa politique fiscale, par la détermination du taux d’intérêt, et peut-être aussi par d’autres moyens. Au surplus il est improbable que l’influence de la politique bancaire sur les taux d’intérêt suffise à amener le flux d’investissement à sa valeur optimum. Aussi pensons-nous qu’une assez large socialisation de l’investissement s’avérera le seul moyen d’assurer approximativement le plein emploi., ce qui ne veut pas dire qu’il faille exclure tous les genres d’arrangements et de compromis permettant à l’Etat de coopérer avec l’initiative privée…….. » (Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie – John Maynard Keynes)
Présentation de l'éditeur
Économiste et financier britannique, John Maynard Keynes (1883-1946) est considéré comme l'un des plus grands noms de l'économie politique contemporaine. Son œuvre a marqué dans la pensée économique une véritable révolution (au même sens que celle de Copernic en astronomie). Sa «Théorie générale», qui a exercé une profonde influence sur les gouvernements occidentaux, affirme que tout doit être mis en œuvre pour assurer le plein emploi de la main d'œuvre, grâce à une redistribution des revenus telle que le pouvoir d'achat des consommateurs croisse proportionnellement au développement des moyens de production. C'est là la condition, dans une société libre, de l'équilibre politique et social.