REGIONALISME OU NATIONALISME
La Polynésie : une région ou cinq régions ?
NE PAS CONFONDRE LE RÉGIONALISME ET LE NATIONALISME RÉGIONAL
Le régionalisme :
Le régionalisme est une attitude de valorisation ou de défense des particularités d'une région, notamment dans un cadre politique. Il va valoriser et défendre les particularités et l'identité des régions au sein d'une même nation et leur accorder une certaine autonomie politique ou économique. Les régions deviennent alors un échelon intermédiaire entre le pouvoir central de l'État et les institutions locales, comme les communes.
Le régionalisme a également une acception plus générale, selon laquelle tout mouvement infra-étatique visant à l'affirmation identitaire de cette région peut être qualifié de régionaliste. Le régionalisme institutionnel est l'attribution (dévolution, délégation, décentralisation) de certains pouvoirs aux régions. C’est un procédé constitutionnel inverse du fédéralisme, où ce sont les régions ou états qui délèguent des pouvoirs à un échelon supérieur en se "fédérant". Les deux systèmes répondent aux mêmes préoccupations et leurs résultats peuvent être assez voisins.
Le nationalisme régional :
Exemple : Parti de la Nation Occitane...
Idéologie
Ce parti regroupe depuis le départ des nationalistes occitans. Il se présente comme un parti nationaliste modéré, démocratique et antifasciste. Il se détache des principaux autres mouvements politiques occitans qui soutiennent plus ou moins ouvertement le Parti socialiste, les Verts voire l'extrême gauche française.
Le PNO est très actif, ses positions sur l'Europe ou le monde sont visibles à travers des communiqués de presse. Son influence est très faible au sein du mouvement occitaniste -dont beaucoup ne lui ménagent pas leurs critiques- et à peu près nulle dans la population.
La principale théorie défendue est l'ethisme. Selon cette vision ethnique toutes les nations du monde sont constituées sur des bases linguistiques. C’est la langue qui détermine l’existence et les limites de la nation. Sa théorie se trouve dans sa forme originelle concentrée dans les écrits de François Fontan comme le plus connu Ethnisme. Le PNO milite également en faveur de la création d'une langue occitane unifiée, élaborée sur la base des différents dialectes occitans. Cet occitan unifié serait une langue de communication nationale et non pas une langue unique imposée sur le territoire occitan.
Objectif politique : l'indépendance du Midi (Occitanie)
Son objectif primordial est la réalisation de l'indépendance politique, économique et culturelle de l'Occitanie, dans ses limites ethniques (basées sur l'usage de l'occitan) de Bayonne à Menton, de Chiomonte, Chaumont (en langue d'Oc du Piémont) à Libourne et de Montluçon et Romans à Vielha et Leucate.
Le PNO se déclare favorable à une organisation fédérale des Pays d’Oc en République fédérale et démocratique occitane qui permette aux collectivités régionales de s’exprimer dans un cadre légal. À l’extérieur, il demande que la nation occitane soit membre à part entière de la fédération européenne en construction.
Le nationalisme :
Le nationalisme c'est le sentiment de vif attachement à la nation, c’est-à-dire d'une grande exaltation de l'idée nationale ; c'est également une doctrine politique qui affirme la primauté de l'intérêt national, sur les intérêts particuliers de ses composantes d'une part et sur les intérêts des autres nations d'autre part. Le nationalisme peut être une idéologie imprimée sur un peuple par ses gouvernants et destinée à conforter leur pouvoir, il est alors utilisé comme un moyen de manipulation afin d'unir le peuple autour de ses dirigeants, indépendamment des réels objectifs de ces individus (guerres, totalitarisme).
L’internationalisme :
Jean Jaurès est un homme politique, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914 par le militant d’extrême-droite Raoul Villain. Orateur et parlementaire socialiste il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.
L'Internationale ouvrière fut fondée, à l'initiative notamment de Friedrich Engels, par les partis socialistes d'Europe lors du Congrès de Paris en juillet 1889 ; elle est aussi connue sous le nom de Deuxième Internationale, ou Internationale Socialiste.
Se fondant, comme la Première Internationale, sur le constat de la lutte des classe, la Deuxième Internationale milite jusqu'au début du XXe siècle sur les bases du marxisme. Mais certains courants se développent à la droite de l'Internationale, prêchant l'abandon du principe selon lequel « l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes » (principe révolutionnaire qui était celui de la Première Internationale) et recommandant de privilégier le parlementarisme et le réformisme. En 1904, le congrès donne cependant raison au révolutionnaire Jules Guesde contre le « réformiste » Jean Jaurès, choix inverse de celui des élections qui donnent 31 députés à Jaurès et 12 à Guesde.